• Renaitre : en ligne sur Kindle

    Comme promis, voici ma nouvelle petite histoire :  » renaître « . Elle est actuellement en ligne sur Amazon kindle.

    A bientôt.

    Résumé :

    Je suis une femme heureuse. j’ai tout: argent, famille unie et protectrice, job passionnant. La seule chance qui me manque l’amour, je ne le pensais pas fait pour moi jusqu’à ce que je le rencontre. Homme sexy, beau, tout ce qu’une femme souhaite, mais c’est loin d’être le petit ami idéal. Il ressemble à Shere Kahn: beau, sournois et solitaire. C’est homme seul, tyrannique et cela m’attire. Je veux le connaître, savoir qui il est vrai vraiment et ce qu’il cache.

    Je n’ai qu’un seul objectif dans ma vie : réussir pour ne pas décevoir mon père, réussir pour ne pas qu’il me considère comme médiocre. L’échec ne fait pas parti de mon vocabulaire, la médiocrité ne doit pas exister: tout doit filer droit dans mon job et dans ma vie privée. Personne au dessus de moi, tous doivent faire ce que je désire.
    Puis elle !
    Mon « joli colibri » coloré, souriante. Elle arrive et fout en l’air mes convictions. Je ne devrai pas mais elle m’attire.

    RENAÎTRE

    Bonus

    Chapitre 1

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            J’ai choisi un joli cadeau pour l’anniversaire de mon père avec mes frères et ma belle-sœur : Cassandra, épouse d’Icare. Comme mon frère, elle est très joueuse, elle accepte les infidélités de mon frère et aime l’observer en plein exploit. Cassandra est aussi grande que moi, c’est une brune aussi, mais elle, elle a une poitrine voluptueuse. J’adore lorsqu’elle la met en valeur. Elle est terriblement bien foutue, comme mon frère enfin mes frères aiment.

            Nous nous promenons en famille. Eos me tient tout contre lui, Icare enlace sa femme tendrement et Alistair a les mains dans les poches quand il n’a pas les doigts sur son téléphone. Nous choisissons donc un cadeau pour notre père et nos tenues. Cassandra m’aide, elle sait que je n’aime pas me mettre en avant, mais avec elle, je vais être servie. Comme j’aime les couleurs chaudes, elle me choisit une robe de soirée jaune, elle y ajoute, une étole noire.

    -      Regarde, tu es magnifique ! Si tu ne trouves pas un mec, je ne comprends rien !

    Je me regarde dans le miroir :

    -      Tu ne trouves pas que c’est un peu trop ! On ne va voir que moi et c’est la soirée de papa, pas la mienne !

    -      La petite prodige de retour en France, cela ne doit pas passer inaperçu !

    Icare ! Il me dépose un bisou sur mon épaule dénudée :

    -      En tout bien, tout honneur, bien sûr…

    Je me pince les lèvres. Il est toujours très protecteur envers moi et cela m’agace.

    -      je n’ai plus 15 ans, Icare !

    -      Je sais, mais tu as toujours 7 ans de moins que moi, et mon devoir est de te protéger !

    Il me dévisage.

    -      Tu es magnifique, on va te surveiller. Ma femme a très bon goût !

    Et ils s’embrassent. Et ce baiser dure. En plus, il lui plote les fesses. Je disparais dans la cabine et je me rhabille. Lorsque je sors, ils m’attendent, le sourire aux lèvres. Nous payons et nous sortons. Nous terminons nos emplettes et nous rentrons à Neuilly. Papa s’entretient avec la décoratrice et la préparatrice de soirée. Nous le rejoignons et j’ai la désagréable surprise de voir cette bonne femme qui me fait office de belle-mère. Je la déteste : elle a 10 ans de moins que papa, elle aussi est veuve et ils se sont rencontrés lors d’une soirée.  Je ne la supporte pas : je suis persuadée que c’est une croqueuse de diamants.

    -      Ma chérie, je suis contente de te voir !

    Et la voilà qui m’enlace comme une mère. Je suis courtoise, j’accepte puis je la repousse.

    -      Bonjour, Nicole !

    Ma voix est froide, monocorde, juste courtoise pour paraître polie. Elle devine ce que je pense d’elle. Icare s’entretient avec papa, Alistair reçoit un coup de fil et Eos ignore la situation, il va se goinfrer dans la cuisine. Je dois rester, faire bonne figure. Heureusement Cassandra vient m’aider et éloigne « lady Trémaine ». Je respire et je peux rejoindre mon frère dans la cuisine. Il discute avec la nouvelle cuisinière. Athéna vient se frotter sur moi. Eos s’exclame :

    -      Un biscuit, sœurette ?

    -      Je veux bien !

    -      cookie maison de Nanou Sabrina !

    J’en prends un avec le sourire. Nanou, notre maman de substitution. Elle nous a aidé Eos et moi-même lorsque maman est partie. Nous n’avions que 10 ans à l’époque et notre maman, c’était tout. Elle me manque tellement aujourd’hui. J’aurai eu besoin d’elle. Eos doit deviner à quoi je pense car il me prend par le cou et m’embrasse tendrement.

    -      Alistair, on a retrouvé les inséparables !

    Icare vient encore interrompre ce moment. Alistair le suit, je pense qu’ils fuient  aussi Lady Trémaine. Nous rigolons, mangeons des cookies puis, je demande à Alistair :

    -      Où est Nanou ? je ne l’ai pas encore vue !

    Un silence. Ils s’observent tous les trois. Puis Icare me dit :

    -      Elle est partie !

    -      Pardon ?

    -      Anthy, Nanou est partie, elle ne supportait plus l’autre…

    Je me pince les lèvres, je ne veux pas exploser mais je lutte en vain. Je me relève, je vais lui dire ce que je pense d’elle. Elle ne peut pas faire ça et comment papa peut accepter tout cela. J’entends Icare :

    -      Non, non, Anthy… ne fais pas ça…

    Je retourne furieuse dans le salon. Je les voie tous les deux enlacer.

    -      Il y a un souci ma chérie !

    -      Pourquoi, Nanou est-elle partie ?

    -      Je…

    Je me dirige vers mon affreuse belle-mère :

    -      C’était à vous de dégager pas à elle !

    -      Anthy, calme-toi…

    Me demande papa,

    -      Tu ne sais pas tout…

    -      Anthy, viens…

    Me demande Icare. Hors de question que je les suive. Mais Alistair me prend le bras.

    -      On va en rester là, Anthy.

    -      Lâche-moi !

    -      Viens…

    Mes frères m’éloignent, je ne peux rien faire. Il me dirige dans le couloir.

    -      Lâchez-moi !

    -      Calme-toi !

    Me demande Icare. Je prends mon sac, mon manteau

    -      Que fais-tu ?

    -      Je me casse, je ne veux pas cautionner cela… vous n’êtes que des couilles molles !

    Icare dit d’un ton ironique :

    -      Je t’interdis de dire cela !

    Je hausse les épaules, je prends la poignée et je sors, je claque la porte. Je ne sais même pas où aller. J’entends Eos :

    -      Anthy, attends !

    -      Je ne veux pas en parler. Il n’avait pas le droit de  faire ça !

    -      Je sais… Mais ce n’est pas Nicole. Nanou ne la supportait plus, elle a préféré partir… mais, elle m’a donné son adresse et son numéro. Nous pouvons aller la voir quand nous voulons !

    -      Je la déteste !

    Je me blottis sur son épaule :

    -      Moi aussi, mais papa semble heureux. Il en a le droit, non ?

    -      Oui, mais pourquoi elle ?

    -      L’Amor !

    Il me fait rire. L’amour, moi, je ne sais pas ce que c’est.

    Donc, je ne peux pas le comprendre.

    Chapitre 2

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    Je tiens Abigaëlle par la taille lorsque nous entrons au Fouquet’s où se tient la soirée du père d’Alistair. Il y a déjà du monde. Je cherche mon ami des yeux. Abigaëlle me demande :

    -      Tu n’as pas oublié le cadeau ?

    -      Non, je l’ai dans ma poche.

    Enfin, je le vois avec son frère ainé et sa très jolie belle-sœur. Nos regards se croisent et il me fait signe. Nous le rejoignons donc. Nous nous saluons :

    -      Ravi que tu sois venu, mon pote !

    -      Tu sais très bien que je n’aurai manqué cela pour rien au monde !

    Icare m’interpelle, toujours aussi naturel :

    -      Félix, quel plaisir de te revoir !

    -      De même ! Bonsoir Icare !

    Il me serre une poignée de mains. Des serveurs nous amènent le champagne. Nous en buvons une coupe tout en discutant. Abigaëlle se rapproche de Cassandra. Elle sait lorsqu’il faut me laisser seul. Puis je vois Eos, le dernier frère arriver. Une jolie jeune femme l’accompagne. Ce n’est pas trop mon type, mais…

    Il salue ses frères, me salue. Elle salue à son tour en leur faisant la bise puis arrive sur moi. Alistair nous présente :

    -      Félix, je te présente ma petite sœur : Anthéa !

    Anthéa, bien sûr… La dernière fois que je l’avais vu, elle avait 13 ans. Elle a bien changé. Elle est très jolie. Des yeux pétillants, un petit corps ferme.

    -      Bonsoir !

    Je me reprends :

    -      Anthéa ! heureux de vous revoir ! Felix De Fournaye !

    Elle m’offre un délicieux sourire. Je suis entièrement sous le charme, je reprends une coupe en passant.

    -      Je me souviens de vous, me répond-elle.

    Son sourire me fait fondre, mais très vite, elle se tourne vers ses frères et surtout Eos, son jumeau. Ils ont l’airs si proches. Ils partent vers une table. Je n’arrive pas à la quitter des yeux. Je ne pense même plus à Abigaëlle. Arrive le moment de nous mettre à table. Alistair me signale :

    -      Nous sommes ensembles !

    Je suis soulagé. Je n’aime pas me mélanger avec des inconnus. Je pense à Abigaëlle, je la prends par la main et lui dépose un doux baiser sur les lèvres. Lorsque nous arrivons, je vois la charmante Anthéa en compagnie de son frère et d’une autre femme. Elles discutent. Je m’assieds face à elle. Plus je l’observe, plus je la veux et je l’aurai. Cette femme est pour moi. Exit Abigaëlle, je veux Anthéa. Même si c’est la sœur de mon meilleur ami.

            Elle ne semble pas intéressée. Elle m’ignore totalement, parle avec son amie. Le diner est exquis, même si elle m’ignore, je passe un agréable moment avec mon ami et ses frères. Nous parlons affaires puis en m’entendant parler éditions, elle me demande :

    -      Vous travaillez dans l’édition ?

    Je souris :

    -      Oui… je suis le vice-président des éditions De Fournaye…

    Elle vient de percuter :

    -      Je suis désolée, je n’avais pas fait le rapprochement…

    Je ne réponds pas, je laisse mon regard le faire. Je sais que c’est un de mes atouts charmes. Puis Alistair reprend :

    -      Anthy travaille dans l’édition, elle est diplômée d’hypocagne et elle a étudiée deux ans à saint Cyr !

    -      Vous connaissez la rigueur donc !

    Elle allait répondre quand Icare répond :

    -      La rigueur, c’est toute sa vie !

    Je me tourne vers elle :

    -      Et vous travaillez où ? A New York, je crois ?

    Elle soupire :

    -      Je travaillais à New York, mais la société a fait faillite.

    -      Anthy n’a plus de travail mais elle va rebondir… Avec le CV que tu traînes, tu ne peux pas rester sans…

    S’exclame Icare fidèle à lui-même. J’ai une idée :

    -      Vous travaillez dans l’édition ?

    -      Oui !

    Très intéressant :

    -      J’ai peut-être un poste qui peut vous correspondre : je cherche une directrice de collection ! ça vous intéresse ?

    Elle esquisse un sourire :

    -      Oui, mais je n’ai jamais dirigé un tel département !

    -      Hypocagne, saint Cyr, je pense que vous avez les capacités, moi !

    Alistair s’exclame :

    -      Tu en es capable, Anthy, je n’en doute pas non plus !

    J’ajoute :

    -      Venez lundi, dans la matinée, je vous expliquerai en quoi cela consiste. Puis vous verrez !

    Elle m’offre un joli sourire et accepte. Je suis comme un fou, un gamin qui attend son jouet.

            Toute la soirée, je l’observe. Je la vois danser tour à tour avec ses frères, s’éclater, rigoler avec son amie : Aurélia. Et elle me plaît. Cependant, c’est la petite sœur d’Alistair. Il me connait, il sait comment je suis : acceptera-t-il que sa sœur sorte avec moi ? Mais, si elle est d’accord… A voir…

    -      A quoi penses-tu ?

    Me surprend Alistair

    -      Aux affaires !

    -      Décroche, mec ! Tu veux un verre ?

    Je lui souris en lui tendant mon verre. Il me verse du champagne. Nous terminons la soirée entre mecs, à boire ce bon champagne. Les femmes dansent. J’essaie de rester discret, pour Alistair et pour Abigaëlle. Je ne suis pas un homme convenable mais je suis correct. Je ne lui manquerai pas de respect devant tous.   


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