• Nouvelle petite histoire sur Fyctia à découvrir.

    "L'élite" roman genre Young adulte.

     

    Elite : ensemble de personnes considérées comme les plus remarquables, les plus dignes d’être choisies.

     

    Lorsque j’arrive dans ce lycée, personne ne me connaît. Je suis l’inconnu, l’étranger mais  je remarque ce groupe : les leaders. C’est avec eux que je dois être et je ferai tout pour. Puis, il y a elle : la délicieuse inconnue, si différente. Je devrai faire un choix : être moi, le populaire Esteban ou me consacrer à elle donc être exclu

    Prologue

    Esteban

     

    La France : le pays de ma naissance que je n’ai jamais connu. Pourtant, j’y retourne et ce : définitivement. J’y passerai le bac et j’y ferai mes études. Adieu, Amérique et Brésil : le pays de mes premiers émois. J’y laisse mes amis, mes repères et je fonce vers l’inconnu.

     

                Papa a été promu : d’ambassadeur, il devient chef de cabinet au ministère des affaires étrangères. Il a bien évidemment accepté. C’est une fonction importante, pour lui. Mais pour moi, c’est l’angoisse. Je vais me retrouver seul. A Rio, j’avais pleins d’ami, j’étais très populaire. Les filles me tombaient dans les bras, j’étais le  capitaine de l’équipe de foot et j’étais le premier de la classe. J’avais tout, mais à Paris, je ne serai plus rien. Je serai le nouveau. Je vais devoir trouver ma place. Je regarde le sol Américain disparaître. Pour la première fois de ma vie, je suis angoissé et quand je croise le regard de ma sœur, elle ne semble pas aller mieux. Elle aussi perd tous ses repères. Après plusieurs heures de vol, nous atterrissons. Une voiture nous attend. Nous nous n’embêtons pas avec les bagages. Un des assistants de mon père s’en charge. La première chose que je ressens en mettant les pieds sur le sol de France, c’est le froid. Ce qu’il fait froid. Je croise donc les bras sir moi. Maman s’en aperçoit :

     

    -         Tu as froid, Esteban ?

     

    -         Oui !

     

    Elle cherche dans son sac de cabine  et trouve un gilet.

     

    -         Tiens, mon grand !

     

    -         Merci.

     

    Je lui souris, comme d’habitude, elle a tout prévu. Maman a toujours été très protectrice envers nous et je n’ignore pas qu’elle doit être tout aussi angoissée pour nous.

     

                Le chauffeur nous amène devant notre nouvelle demeure, dans la banlieue chic de Neuilly. Ma première impression est bonne. Le pavillon est joli, moderne, formé de trois cubes de volumes assez grand. Des domestiques nous ouvrent et nous accueillent. Nous entrons. Un homme, le majordome se propose alors de nous faire faire le tour du propriétaire. Nous visitons alors :

     

    Une cuisine ouverte sur une énorme salle à manger. Tout est décoré avec goût comme maman l’avait demandé. Une cheminée dans le coin salon. La terrasse me semble immense mais la nuit tombe et je la distingue mal. Puis nous passons à l’étage où se trouve l’espace nuit. Eléonore  semble emballée par sa chambre, typiquement féminine. Puis vient mon tour. Elle me plaît mais je ne suis plus chez moi, même si ma guitare trône au mur et que les peintures bleues sont respectées, ce ne sera jamais ma chambre de Rio.

     

    -         Ça te plaît, mon grand ?

     

    Me demande papa. Je me contente de sourire pour le rassurer. Puis après que papa et maman aient vu leur suite parentale, nous redescendons et là, c’est une surprise : au sous-sol, nous découvrons une piscine chauffée et immense. Moi qui avais peur de ne plus pouvoir m’entretenir, je suis comblé. Maman l’a fait pour moi, j’en suis sûr. Je la remercie donc en lui donnant un bisou.

     

    Maintenant que nous sommes installés, ne reste plus que le lycée. Je serai l’attraction du jour, tout ce que j’ai horreur, mais fidèle à moi-même, je deviendrai populaire. Je ne serai pas la tête de turque !

     

    Une nouvelle petite histoire Young Adulte sur Fyctia

     

     


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  • Comme promis, voici ma nouvelle petite histoire :  » renaître « . Elle est actuellement en ligne sur Amazon kindle.

    A bientôt.

    Résumé :

    Je suis une femme heureuse. j’ai tout: argent, famille unie et protectrice, job passionnant. La seule chance qui me manque l’amour, je ne le pensais pas fait pour moi jusqu’à ce que je le rencontre. Homme sexy, beau, tout ce qu’une femme souhaite, mais c’est loin d’être le petit ami idéal. Il ressemble à Shere Kahn: beau, sournois et solitaire. C’est homme seul, tyrannique et cela m’attire. Je veux le connaître, savoir qui il est vrai vraiment et ce qu’il cache.

    Je n’ai qu’un seul objectif dans ma vie : réussir pour ne pas décevoir mon père, réussir pour ne pas qu’il me considère comme médiocre. L’échec ne fait pas parti de mon vocabulaire, la médiocrité ne doit pas exister: tout doit filer droit dans mon job et dans ma vie privée. Personne au dessus de moi, tous doivent faire ce que je désire.
    Puis elle !
    Mon « joli colibri » coloré, souriante. Elle arrive et fout en l’air mes convictions. Je ne devrai pas mais elle m’attire.

    RENAÎTRE

    Bonus

    Chapitre 1

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            J’ai choisi un joli cadeau pour l’anniversaire de mon père avec mes frères et ma belle-sœur : Cassandra, épouse d’Icare. Comme mon frère, elle est très joueuse, elle accepte les infidélités de mon frère et aime l’observer en plein exploit. Cassandra est aussi grande que moi, c’est une brune aussi, mais elle, elle a une poitrine voluptueuse. J’adore lorsqu’elle la met en valeur. Elle est terriblement bien foutue, comme mon frère enfin mes frères aiment.

            Nous nous promenons en famille. Eos me tient tout contre lui, Icare enlace sa femme tendrement et Alistair a les mains dans les poches quand il n’a pas les doigts sur son téléphone. Nous choisissons donc un cadeau pour notre père et nos tenues. Cassandra m’aide, elle sait que je n’aime pas me mettre en avant, mais avec elle, je vais être servie. Comme j’aime les couleurs chaudes, elle me choisit une robe de soirée jaune, elle y ajoute, une étole noire.

    -      Regarde, tu es magnifique ! Si tu ne trouves pas un mec, je ne comprends rien !

    Je me regarde dans le miroir :

    -      Tu ne trouves pas que c’est un peu trop ! On ne va voir que moi et c’est la soirée de papa, pas la mienne !

    -      La petite prodige de retour en France, cela ne doit pas passer inaperçu !

    Icare ! Il me dépose un bisou sur mon épaule dénudée :

    -      En tout bien, tout honneur, bien sûr…

    Je me pince les lèvres. Il est toujours très protecteur envers moi et cela m’agace.

    -      je n’ai plus 15 ans, Icare !

    -      Je sais, mais tu as toujours 7 ans de moins que moi, et mon devoir est de te protéger !

    Il me dévisage.

    -      Tu es magnifique, on va te surveiller. Ma femme a très bon goût !

    Et ils s’embrassent. Et ce baiser dure. En plus, il lui plote les fesses. Je disparais dans la cabine et je me rhabille. Lorsque je sors, ils m’attendent, le sourire aux lèvres. Nous payons et nous sortons. Nous terminons nos emplettes et nous rentrons à Neuilly. Papa s’entretient avec la décoratrice et la préparatrice de soirée. Nous le rejoignons et j’ai la désagréable surprise de voir cette bonne femme qui me fait office de belle-mère. Je la déteste : elle a 10 ans de moins que papa, elle aussi est veuve et ils se sont rencontrés lors d’une soirée.  Je ne la supporte pas : je suis persuadée que c’est une croqueuse de diamants.

    -      Ma chérie, je suis contente de te voir !

    Et la voilà qui m’enlace comme une mère. Je suis courtoise, j’accepte puis je la repousse.

    -      Bonjour, Nicole !

    Ma voix est froide, monocorde, juste courtoise pour paraître polie. Elle devine ce que je pense d’elle. Icare s’entretient avec papa, Alistair reçoit un coup de fil et Eos ignore la situation, il va se goinfrer dans la cuisine. Je dois rester, faire bonne figure. Heureusement Cassandra vient m’aider et éloigne « lady Trémaine ». Je respire et je peux rejoindre mon frère dans la cuisine. Il discute avec la nouvelle cuisinière. Athéna vient se frotter sur moi. Eos s’exclame :

    -      Un biscuit, sœurette ?

    -      Je veux bien !

    -      cookie maison de Nanou Sabrina !

    J’en prends un avec le sourire. Nanou, notre maman de substitution. Elle nous a aidé Eos et moi-même lorsque maman est partie. Nous n’avions que 10 ans à l’époque et notre maman, c’était tout. Elle me manque tellement aujourd’hui. J’aurai eu besoin d’elle. Eos doit deviner à quoi je pense car il me prend par le cou et m’embrasse tendrement.

    -      Alistair, on a retrouvé les inséparables !

    Icare vient encore interrompre ce moment. Alistair le suit, je pense qu’ils fuient  aussi Lady Trémaine. Nous rigolons, mangeons des cookies puis, je demande à Alistair :

    -      Où est Nanou ? je ne l’ai pas encore vue !

    Un silence. Ils s’observent tous les trois. Puis Icare me dit :

    -      Elle est partie !

    -      Pardon ?

    -      Anthy, Nanou est partie, elle ne supportait plus l’autre…

    Je me pince les lèvres, je ne veux pas exploser mais je lutte en vain. Je me relève, je vais lui dire ce que je pense d’elle. Elle ne peut pas faire ça et comment papa peut accepter tout cela. J’entends Icare :

    -      Non, non, Anthy… ne fais pas ça…

    Je retourne furieuse dans le salon. Je les voie tous les deux enlacer.

    -      Il y a un souci ma chérie !

    -      Pourquoi, Nanou est-elle partie ?

    -      Je…

    Je me dirige vers mon affreuse belle-mère :

    -      C’était à vous de dégager pas à elle !

    -      Anthy, calme-toi…

    Me demande papa,

    -      Tu ne sais pas tout…

    -      Anthy, viens…

    Me demande Icare. Hors de question que je les suive. Mais Alistair me prend le bras.

    -      On va en rester là, Anthy.

    -      Lâche-moi !

    -      Viens…

    Mes frères m’éloignent, je ne peux rien faire. Il me dirige dans le couloir.

    -      Lâchez-moi !

    -      Calme-toi !

    Me demande Icare. Je prends mon sac, mon manteau

    -      Que fais-tu ?

    -      Je me casse, je ne veux pas cautionner cela… vous n’êtes que des couilles molles !

    Icare dit d’un ton ironique :

    -      Je t’interdis de dire cela !

    Je hausse les épaules, je prends la poignée et je sors, je claque la porte. Je ne sais même pas où aller. J’entends Eos :

    -      Anthy, attends !

    -      Je ne veux pas en parler. Il n’avait pas le droit de  faire ça !

    -      Je sais… Mais ce n’est pas Nicole. Nanou ne la supportait plus, elle a préféré partir… mais, elle m’a donné son adresse et son numéro. Nous pouvons aller la voir quand nous voulons !

    -      Je la déteste !

    Je me blottis sur son épaule :

    -      Moi aussi, mais papa semble heureux. Il en a le droit, non ?

    -      Oui, mais pourquoi elle ?

    -      L’Amor !

    Il me fait rire. L’amour, moi, je ne sais pas ce que c’est.

    Donc, je ne peux pas le comprendre.

    Chapitre 2

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    Je tiens Abigaëlle par la taille lorsque nous entrons au Fouquet’s où se tient la soirée du père d’Alistair. Il y a déjà du monde. Je cherche mon ami des yeux. Abigaëlle me demande :

    -      Tu n’as pas oublié le cadeau ?

    -      Non, je l’ai dans ma poche.

    Enfin, je le vois avec son frère ainé et sa très jolie belle-sœur. Nos regards se croisent et il me fait signe. Nous le rejoignons donc. Nous nous saluons :

    -      Ravi que tu sois venu, mon pote !

    -      Tu sais très bien que je n’aurai manqué cela pour rien au monde !

    Icare m’interpelle, toujours aussi naturel :

    -      Félix, quel plaisir de te revoir !

    -      De même ! Bonsoir Icare !

    Il me serre une poignée de mains. Des serveurs nous amènent le champagne. Nous en buvons une coupe tout en discutant. Abigaëlle se rapproche de Cassandra. Elle sait lorsqu’il faut me laisser seul. Puis je vois Eos, le dernier frère arriver. Une jolie jeune femme l’accompagne. Ce n’est pas trop mon type, mais…

    Il salue ses frères, me salue. Elle salue à son tour en leur faisant la bise puis arrive sur moi. Alistair nous présente :

    -      Félix, je te présente ma petite sœur : Anthéa !

    Anthéa, bien sûr… La dernière fois que je l’avais vu, elle avait 13 ans. Elle a bien changé. Elle est très jolie. Des yeux pétillants, un petit corps ferme.

    -      Bonsoir !

    Je me reprends :

    -      Anthéa ! heureux de vous revoir ! Felix De Fournaye !

    Elle m’offre un délicieux sourire. Je suis entièrement sous le charme, je reprends une coupe en passant.

    -      Je me souviens de vous, me répond-elle.

    Son sourire me fait fondre, mais très vite, elle se tourne vers ses frères et surtout Eos, son jumeau. Ils ont l’airs si proches. Ils partent vers une table. Je n’arrive pas à la quitter des yeux. Je ne pense même plus à Abigaëlle. Arrive le moment de nous mettre à table. Alistair me signale :

    -      Nous sommes ensembles !

    Je suis soulagé. Je n’aime pas me mélanger avec des inconnus. Je pense à Abigaëlle, je la prends par la main et lui dépose un doux baiser sur les lèvres. Lorsque nous arrivons, je vois la charmante Anthéa en compagnie de son frère et d’une autre femme. Elles discutent. Je m’assieds face à elle. Plus je l’observe, plus je la veux et je l’aurai. Cette femme est pour moi. Exit Abigaëlle, je veux Anthéa. Même si c’est la sœur de mon meilleur ami.

            Elle ne semble pas intéressée. Elle m’ignore totalement, parle avec son amie. Le diner est exquis, même si elle m’ignore, je passe un agréable moment avec mon ami et ses frères. Nous parlons affaires puis en m’entendant parler éditions, elle me demande :

    -      Vous travaillez dans l’édition ?

    Je souris :

    -      Oui… je suis le vice-président des éditions De Fournaye…

    Elle vient de percuter :

    -      Je suis désolée, je n’avais pas fait le rapprochement…

    Je ne réponds pas, je laisse mon regard le faire. Je sais que c’est un de mes atouts charmes. Puis Alistair reprend :

    -      Anthy travaille dans l’édition, elle est diplômée d’hypocagne et elle a étudiée deux ans à saint Cyr !

    -      Vous connaissez la rigueur donc !

    Elle allait répondre quand Icare répond :

    -      La rigueur, c’est toute sa vie !

    Je me tourne vers elle :

    -      Et vous travaillez où ? A New York, je crois ?

    Elle soupire :

    -      Je travaillais à New York, mais la société a fait faillite.

    -      Anthy n’a plus de travail mais elle va rebondir… Avec le CV que tu traînes, tu ne peux pas rester sans…

    S’exclame Icare fidèle à lui-même. J’ai une idée :

    -      Vous travaillez dans l’édition ?

    -      Oui !

    Très intéressant :

    -      J’ai peut-être un poste qui peut vous correspondre : je cherche une directrice de collection ! ça vous intéresse ?

    Elle esquisse un sourire :

    -      Oui, mais je n’ai jamais dirigé un tel département !

    -      Hypocagne, saint Cyr, je pense que vous avez les capacités, moi !

    Alistair s’exclame :

    -      Tu en es capable, Anthy, je n’en doute pas non plus !

    J’ajoute :

    -      Venez lundi, dans la matinée, je vous expliquerai en quoi cela consiste. Puis vous verrez !

    Elle m’offre un joli sourire et accepte. Je suis comme un fou, un gamin qui attend son jouet.

            Toute la soirée, je l’observe. Je la vois danser tour à tour avec ses frères, s’éclater, rigoler avec son amie : Aurélia. Et elle me plaît. Cependant, c’est la petite sœur d’Alistair. Il me connait, il sait comment je suis : acceptera-t-il que sa sœur sorte avec moi ? Mais, si elle est d’accord… A voir…

    -      A quoi penses-tu ?

    Me surprend Alistair

    -      Aux affaires !

    -      Décroche, mec ! Tu veux un verre ?

    Je lui souris en lui tendant mon verre. Il me verse du champagne. Nous terminons la soirée entre mecs, à boire ce bon champagne. Les femmes dansent. J’essaie de rester discret, pour Alistair et pour Abigaëlle. Je ne suis pas un homme convenable mais je suis correct. Je ne lui manquerai pas de respect devant tous.   


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  • En attendant que la relecture prenne fin, je vous présente les deux personnages : Anthéa et Félix

     

    Prologue Anthéa :

    Renaïtre extrait

     

            J’arrive dans la villa de papa à Juan les  pins. C’est la fin des vacances et nous aimons toujours profiter des derniers jours sur la côte d’Azur. Ce n’était pas prévu que je vienne si tôt. Mais la faillite de la boite d’éditions m’a poussé à revenir. J’étais bien à New York mais la France, c’est mon pays et ma famille me manque. J’ai donc tout liquidé : mon bel appartement avec vue sur central Park et mon mec : François. Il n’a pas compris mais j’en avais marre aussi. Je m’ennuyais avec lui. Je ne trouve pas de plaisir dans les bras d’un homme. Je me demande même si tout ce qu’on raconte est la vérité. L’orgasme ! A mon âge, je ne sais pas ce que c’est !

     

            Je me gare, la domestique m’accueille. Elle prend mon petit chat et elle m’amène dans le salon. Elle semble gênée et me propose d’aller dans ma chambre. Je lui souris aimablement, elle comprend que je n’en ai rien à faire de ces conseils. Je libère Athéna de sa cage, je la prends dans mes bras et je vais sur la terrasse. Et là, je comprends tout de suite pourquoi la domestique voulait que j’aille dans la chambre. Mes trois frères sont en train de s’amuser avec deux femmes dans la piscine. Je m’installe sur un transat et je regarde. Mes frères sont très volages et je remarque qu’ils prennent leurs pieds.

     

    Icare, l’aîné : marié, mais libre, c’est la bestialité à l’état pur. Il est en train de se faire sucer la queue par cette pétasse blonde ;

     

    Alistair, le cadet, l’homme d’affaires, c’est le plus beau. Ses yeux couleur jade sont un atout pour attirer les femmes, il est sensuel, sexy et là, il saute celle qui a la queue d’Icare dans la bouche. Il la prend par derrière.

     

    Puis Eos, mon jumeau, mon double et mon confident. Lui aussi en profite, il s’occupe de l’autre.

     

    Bestialité, sensualité et volupté : voilà peut-être les trois qualités pour faire jouir une femme. Soudain, je croise le regard d’Eos. Il repousse la jeune femme qui me voit à mon tour. Elle sort de l’eau, les deux ainés terminent et enfin, ils remarquent ma présence. Je continue de tout observer en caressant Athéna, qui ronronne sur mes genoux. Ils congédient les deux femmes, cruellement sexy bien entendu. Puis, ils enfilent un peignoir de bain. Ils viennent dans ma direction. Icare arrive le premier et s’exclame :

     

    -      En avance, petite sœur !

     

    -      Désolée, je ne savais pas que vous étiez occupés !

     

    Il me fait la bise, suivent Alistair et Eos. Alistair me lance un regard gêné, puis Eos me prend dans ses bras :

     

    -      Comment vas-tu, Anthy ?

     

    -      Ça va !

     

    Icare me donne un jus de fruits, il s’installe à côté de moi.

     

    -      Donne-nous de tes nouvelles !

     

    -      Je suis virée.

     

    Il soupire, Alistair reprend :

     

    -      Tu vas rebondir, chérie !

     

    -      On va t’aider !

     

    Eos me sourit. Alistair reprend la parole :

     

    -      Tu comptes revenir en France ?

     

    -      Oui, j’en ai marre d’être loin de vous !

     

    -      Et François ?

     

    -      Nous avons rompu ! Nous n’étions plus d’accord sur rien !

     

    Il fronce les sourcils. Ils ont une vie débridée mais sont extrêmement protecteur avec moi. Alistair reprend :

     

    -      Tu as quelqu’un d’autre ?

     

    Je soupire :

     

    -      Non ! Personne ! Tu comptes m’aider aussi ?

     

    Il affiche un sourire ironique. Eos me propose alors :

     

    -      Un bain dans la piscine ?

     

    Je regarde l’eau. Après ce qu’il vient de se passer, je n’ai pas trop envie d’aller nager. Quand j’y repense … non ! Je m’exclame alors :

     

    -      Non, je vais juste me détendre sous une bonne douche… A plus !

     

    Je me lève, je pense qu’ils ont compris. Ils n’ajoutent plus rien. Je monte dans ma chambre avec Athéna dans mes bras. Je la dépose sur le lit, elle se fait une place et je file sous la douche. Je recommence une nouvelle vie. J’ai tout appris à New York, je n’ai jamais travaillé en France. L’avenir me fait peur : je n’ai jamais eu confiance en moi, et je le cache par une certaine froideur.

     

    Prologue Félix

    Renaïtre extrait

     

            Je suis invité par Alistair, dans sa famille, pour les 65 ans de son père. C’est mon meilleur ami et aussi le seul. Nous passons du temps ensemble : nos soirées le week end, le sport : trail, musculation et course à pieds. Il me fait sortir, un peu de ma coquille.

     

            J’ai un horrible défaut : je suis un homme très autoritaire, du peut-être à mon éducation, j’ai été éduqué dans les meilleurs pensionnats suisses, mais tous étaient stricts, très stricts. Je ne tolère que l’ordre dans ma vie privée mais surtout dans ma vie professionnelle. Je suis l’unique héritier des éditions De Fournaye. Mon père, mon grand-père et mon arrière-grand-père ont fait de cette maison la première maison d’édition de France et d’Europe et j’en suis l’unique héritier. Je travaille donc avec mon père, je suis le vice-président : je gère les équipes, les directeurs de publication, d’édition, le marketing, enfin, tout ce qui va créer un best-seller.

     

            Je vais à cette soirée accompagné par Abigaëlle, mon amie du moment. Hôtesse de l’air, elle est très jolie, mais aussi très docile. Elle accepte tout ce que j’attends d’elle. Voilà plus de trois mois que nous sommes ensemble, mais je commence fortement à me lasser. Je la connais sous toutes les coutures, j’aime sa soumission, mais le mystère n’existe plus. J’aimerai lui dire que tout est fini, mais je ne peux me rendre à cette soirée seule, et, je n’ai personne en vue. Je n’aime pas être seul, donc en attendant de trouver mieux, je patiente.

     

            Je passe la chercher chez elle. Je lui ai fait livrer une jolie robe de cocktail de chez Prada, et j’ajoute un joli collier de perles assorti à ses boucles d’oreilles. Elle a attaché ses cheveux blonds avec un beau chignon. Elle est très jolie. Comme je lui ai appris et demandé, elle attend que je lui dépose un bisou sur la bouche et je l’emmène dans la voiture : la dernière berline de Mercedes. Elle attend que je parle pour prendre la parole. Abigaëlle aurait pu être la femme parfaite, mais je ne suis pas destinée à une seule. J’aime en changer.

      

     

     


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  • Sortie imminente d'une nouvelle petite histoire: Renaître.

    Petit aperçu de l'histoire. Les avis et commentaires sont les bienvenus. A bientôt.


    2 commentaires
  • Un éditeur, un nouvel auteur. un thriller mystérieux qui décrit la mise à mort de personnes.

    Une entrevue, un simple entretien pour permettre à la justice de triompher.

     

    Justice pour tous: petit thriller à découvrir

    http://www.fyctia.com/pages/89791


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